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2025, l’année du grand nettoyage

Date de publication: 09 janvier 2025 / Mode de vie / Author : ATH Sokren

Dès le 2 janvier, le ministre de l’Environnement a lancé une campagne nationale pour débarrasser les routes nationales du Cambodge des déchets en plastique. Bravo !

Parmi les milliers de vœux que l’on pourrait formuler à l’aube de cette nouvelle année, celui d’un Cambodge qui ne serait pas souillé par ces immondices est à coup sûr à placer en haut de la liste. Pour une simple et bonne raison : il est réalisable !

Il y a peu de temps, interrogée par un média, une touriste occidentale qui avait sillonné le pays en voiture avait émis une réflexion désagréable à entendre. « Je ne sais pas comment on peut vivre dans un pays aussi sale », avait-elle lancé. Elle avait été séduite par les temples, la culture, l’accueil de la population, les sourires, etc. Mais, au bout du compte, l’image du royaume qu’elle emportait avec elle était celle de ces routes et de ces paysages défigurés par les sacs plastiques jetées depuis les voitures. 

Comment lui répondre autrement que par un sourire gêné. Impossible de nier cette triste réalité : les routes sont sales. Cette pollution par les déchets plastiques n’est pas seulement une blessure physique qu’on impose à l’environnement. C’est aussi une blessure psychique que l’on s’impose à soi- même. Car quoi de plus déprimant que cette saleté que les yeux ne peuvent ignorer. Et quoi de plus déprimant que de voir son propre pays ainsi dévalorisé dans l’esprit des touristes.

D’aucuns diront qu’il y a bien d’autres problèmes à résoudre en priorité avant celui de cette pollution par les déchets plastiques. Sans doute. Mais voilà un défi à relever qui est à portée de main.  On ramasse et on ne jette plus. Quoi de plus simple. Fermez les yeux et imaginez un Cambodge sans déchets plastiques. C’est beau, non ? Alors, au travail !